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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:124452entry04/10/2014Le 4 octobre 2014, dans le cadre de la Nuit blanche, le plasticien et calligraphe Lassaâd Metoui a exécuté ce triptyque dans le musée de l’Institut, devant le public. Il est constitué de trois feuilles de papier kozo en fibres de mûrier, fabriqué à la main au Japon, de même que l’encre utilisée, elle aussi artisanale, élaborée à partir du charbon de pin broyé en poudre. <br />
La performance de Lassaâd Metoui s’est nourrie d’une réflexion préalable sur un texte du lexicographe Alain Rey, intitulé "Tisser la vie" et inspiré par un tapis de prière saf (à niches multiples) de la collection du musée : "Dans la calligraphie comme dans l’art du tapis, des formes riches et complexes animent un espace plan pour créer des états d’âme. Le pinceau qui donne des formes à l’encre et aux pigments, qui crée des apparences et des souffles d’inspiration, est un instrument de vie qui transforme la matière en une musique, dans l’espace magique du papier. Quant à la main humaine, féminine souvent, qui entrelace les fils de trame et de chaîne pour créer et faire vibrer des figures, elle est force vitale et donne un visage aux émotions […] De même que la calligraphie, le tissage devient texte, un texte qui conte la beauté et la liberté. C’est un langage secret, révélant le mystère du visage des mots et celui des formes, qui se déploie sur le papier, dont les fibres répondent à celles, entrelacées, de ces œuvres d’art que sont les tapis. Arabesques et géométries, ces constructions matérielles et mentales animent des surfaces, sols ou feuilles, pour en faire des mondes […]".<br />
Lorsque le calligraphe d’écriture arabe, qui fait de la beauté avec les lettres-consonnes et les points-voyelles, s’ouvre au monde, il ne peut que dialoguer avec ses confrères de l’Extrême-Orient qui exaltent les caractères de l’écriture chinoise, transcrivant aussi bien le chinois que le japonais.METOUI LassaâdArabeFrançais
Le 4 octobre 2014, dans le cadre de la Nuit blanche, le plasticien et calligraphe Lassaâd Metoui a exécuté ce triptyque dans le musée de l’Institut, devant le public. Il est constitué de trois feuilles de papier kozo en fibres de mûrier, fabriqué à la main au Japon, de même que l’encre utilisée, elle aussi artisanale, élaborée à partir du charbon de pin broyé en poudre. <br />
La performance de Lassaâd Metoui s’est nourrie d’une réflexion préalable sur un texte du lexicographe Alain Rey, intitulé "Tisser la vie" et inspiré par un tapis de prière saf (à niches multiples) de la collection du musée : "Dans la calligraphie comme dans l’art du tapis, des formes riches et complexes animent un espace plan pour créer des états d’âme. Le pinceau qui donne des formes à l’encre et aux pigments, qui crée des apparences et des souffles d’inspiration, est un instrument de vie qui transforme la matière en une musique, dans l’espace magique du papier. Quant à la main humaine, féminine souvent, qui entrelace les fils de trame et de chaîne pour créer et faire vibrer des figures, elle est force vitale et donne un visage aux émotions […] De même que la calligraphie, le tissage devient texte, un texte qui conte la beauté et la liberté. C’est un langage secret, révélant le mystère du visage des mots et celui des formes, qui se déploie sur le papier, dont les fibres répondent à celles, entrelacées, de ces œuvres d’art que sont les tapis. Arabesques et géométries, ces constructions matérielles et mentales animent des surfaces, sols ou feuilles, pour en faire des mondes […]".<br />
Lorsque le calligraphe d’écriture arabe, qui fait de la beauté avec les lettres-consonnes et les points-voyelles, s’ouvre au monde, il ne peut que dialoguer avec ses confrères de l’Extrême-Orient qui exaltent les caractères de l’écriture chinoise, transcrivant aussi bien le chinois que le japonais.