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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:115entry2014L'évolution des circuits et de l'économie de l'information au Maroc, sous le double effet des innovations technologiques et des dynamiques politiques et sociales, a mis au défi aussi bien les professionnels que les instances de régulation politique du secteur des médias.<br />
En effet, si l'information est un bien public, elle reste néanmoins soumise à la logique commerciale du marché. Or, le triomphe du numérique et l'essor des sites d'information électronique participent à la fragilisation du modèle économique des médias traditionnels et de leurs modes de régulation par l'Etat. Les publicitaires peinent à lire ce nouveau paysage médiatique et à évaluer les opportunités qu'il offre et L'Etat marocain repense aussi bien sa politique de soutien au secteur que sa règlementation.<br />
Bousculés par l'Etat et par le marché, les journalistes marocains, paraissent comme le maillon faible, pris dans des rapports de forces qui leurs sont défavorables. Ceux qui revendiquent la liberté d'expression et un véritable droit d'accès et de diffusion de l'information voient dans les nouveaux médias et notamment dans la presse électronique la clef pour sortir de la crise que connaissent les médias. Il reste que ce point de vue est loin d'être entièrement partagé par les autres acteurs du secteur, l'Etat, les publicitaires et les dirigeants des médias traditionnels aussi bien publics que privés.<br />
2 octobre 2014<br />
Institut du monde arabe - ParisjournalismemédianumériquetechnologiesjournalistesMarocRéda BENJELLOUN, Abdellah TOURABI, Mohammed EZZOUAK, Nadia LAMLILI, Mohammed EL OÏFI, Maati KABBALFrançaisRAZUNA
L'évolution des circuits et de l'économie de l'information au Maroc, sous le double effet des innovations technologiques et des dynamiques politiques et sociales, a mis au défi aussi bien les professionnels que les instances de régulation politique du secteur des médias.<br />
En effet, si l'information est un bien public, elle reste néanmoins soumise à la logique commerciale du marché. Or, le triomphe du numérique et l'essor des sites d'information électronique participent à la fragilisation du modèle économique des médias traditionnels et de leurs modes de régulation par l'Etat. Les publicitaires peinent à lire ce nouveau paysage médiatique et à évaluer les opportunités qu'il offre et L'Etat marocain repense aussi bien sa politique de soutien au secteur que sa règlementation.<br />
Bousculés par l'Etat et par le marché, les journalistes marocains, paraissent comme le maillon faible, pris dans des rapports de forces qui leurs sont défavorables. Ceux qui revendiquent la liberté d'expression et un véritable droit d'accès et de diffusion de l'information voient dans les nouveaux médias et notamment dans la presse électronique la clef pour sortir de la crise que connaissent les médias. Il reste que ce point de vue est loin d'être entièrement partagé par les autres acteurs du secteur, l'Etat, les publicitaires et les dirigeants des médias traditionnels aussi bien publics que privés.<br />
2 octobre 2014<br />
Institut du monde arabe - Paris
Intervenants :
Réda BENJELLOUN, Abdellah TOURABI, Mohammed EZZOUAK, Nadia LAMLILI, Mohammed EL OÏFI, Maati KABBAL