La demande d'image HD porte sur l'image en cours de consultation. Vous recevrez dans votre boîte e-mail (adresse {MAIL_USER}) un message contenant un lien de téléchargement de l'image souhaitée.
Nous vous rappelons que si l'usage privé de ces images est permis, toute reproduction ou représentation du contenu de cette base dans le cadre de communication, d'édition ou autres actions à caractère professionnel doit faire l'objet d'une autorisation expresse des auteurs ou ayant droits des œuvres. Si vous êtes dans ce cas, merci de nous contacter.
https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:371entry2014Il fut, à partir de 1994, la star incontestée du mezwad (du nom d'une cornemuse), genre sulfureux, voisin du raï, aux thèmes à dominante crument sociale et à la rythmique fougueuse. Ses concerts, sous forme de shows bien réglés, attiraient des milliers de spectateurs. En 2001, au grand dam de ses nombreux fans, il décide d'arrêter sa carrière et de se tourner vers une vie pieuse. Certains lui reprocheront cet attrait soudain pour la chose religieuse et une rumeur prétend même qu'il voulait faire effacer tout ce qui relevait de son ancienne discographie.<br />
Fawzi Ben Gamra s'en défend et revendique un islam de la tolérance : « Pendant huit ans, j'ai pratiqué la méditation et surtout profité de ma famille et mes enfants, que je voyais très peu auparavant, en raison de tournées interminables. Je n'ai jamais interdit la vente de mes albums du passé et je suis quelqu'un qui adore écouter toutes les musiques, regarder un match de foot et rigoler avec mes amis. J'ai toujours refusé la logique du halal et du haram ».<br />
En 2009, Fawzi effectue son retour vers la chanson à travers "Joyaux de la chanson sacrée", un opus renfermant des chants de louange à Allah et à son prophète, rappelant à la fois une vieille tradition liturgique tunisienne et un style mystique proche de celui de la confrérie Soulamiya. Il reprend son bâton de pèlerin pour parcourir la Tunisie et de nombreux pays européens, où il donne interviews et concerts. Il est également à l'affiche de nombreuses représentations dédiées à l'art soufi, le tout en s'investissant dans des actions humanitaires.<br />
9 mai 2014<br />
Institut du monde arabe - Parismusiquechants soufisTunisieFawzi BEN GAMRAFrançaisRAZUNA
Il fut, à partir de 1994, la star incontestée du mezwad (du nom d'une cornemuse), genre sulfureux, voisin du raï, aux thèmes à dominante crument sociale et à la rythmique fougueuse. Ses concerts, sous forme de shows bien réglés, attiraient des milliers de spectateurs. En 2001, au grand dam de ses nombreux fans, il décide d'arrêter sa carrière et de se tourner vers une vie pieuse. Certains lui reprocheront cet attrait soudain pour la chose religieuse et une rumeur prétend même qu'il voulait faire effacer tout ce qui relevait de son ancienne discographie.<br />
Fawzi Ben Gamra s'en défend et revendique un islam de la tolérance : « Pendant huit ans, j'ai pratiqué la méditation et surtout profité de ma famille et mes enfants, que je voyais très peu auparavant, en raison de tournées interminables. Je n'ai jamais interdit la vente de mes albums du passé et je suis quelqu'un qui adore écouter toutes les musiques, regarder un match de foot et rigoler avec mes amis. J'ai toujours refusé la logique du halal et du haram ».<br />
En 2009, Fawzi effectue son retour vers la chanson à travers "Joyaux de la chanson sacrée", un opus renfermant des chants de louange à Allah et à son prophète, rappelant à la fois une vieille tradition liturgique tunisienne et un style mystique proche de celui de la confrérie Soulamiya. Il reprend son bâton de pèlerin pour parcourir la Tunisie et de nombreux pays européens, où il donne interviews et concerts. Il est également à l'affiche de nombreuses représentations dédiées à l'art soufi, le tout en s'investissant dans des actions humanitaires.<br />
9 mai 2014<br />
Institut du monde arabe - Paris