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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:126entry201416 Janvier 2014Institut du Monde Arabe Alain Touraine est l'une des figures majeures de la sociologie, notamment la sociologie des mouvements : du mouvement étudiant jusqu'à Solidarnosc en passant par le mouvement antinucléaire, le mouvement féministe et écologique. Directeur d'études à l'EHESS, agrégé d'histoire, fondateur du Cadis (Centre d'analyse et d'intervention sociologique), où se sont formés ses disciples, François Dubet, Zsuzsa Hegedus ou Michel Wieviorka. Auteur d'une œuvre magistrale (une cinquantaine de livres) traduite dans plusieurs langues. La question de la démocratie occupe une place à part dans sa réflexion.Dans son dernier ouvrage : La fin des sociétés, il brosse un tableau sombre de la crise économique qui sévit dans le monde depuis cinq ans et affecte tous les secteurs de la société. « Ce que nous voulons c'est d'être libre de créer. Il faut qu'il y ait des acteurs, des projets, des conflits, des réformes et des débats. Mais aujourd'hui les acteurs ont disparu et la scène est vide. Il n'y a pas d'idée et nous sommes dans un vide politique. » Loin de céder au fatalisme, il voit dans la fin le début d'un commencement : celui d'un autre type de vie collective et individuelle fondé sur la défense des droits humains universels contre toutes les logiques d'intérêt et de pouvoir. Les nouveaux acteurs de la scène politique et sociale cherchent à peser sur l'avenir de leur société et sur le devenir-monde. Un peu partout, notamment dans les pays arabes, berceau d'un mouvement de changement, le processus de démocratisation constitue un véritable enjeu et un pari qui voit l'émergence d'un sujet en mouvement.Jeudis de l'IMAcrise économiquedémocratisationlivreAlain TOURAINE, Bernard LEBRUN, Maati KABBAL.FrançaisRAZUNA
16 Janvier 2014Institut du Monde Arabe Alain Touraine est l'une des figures majeures de la sociologie, notamment la sociologie des mouvements : du mouvement étudiant jusqu'à Solidarnosc en passant par le mouvement antinucléaire, le mouvement féministe et écologique. Directeur d'études à l'EHESS, agrégé d'histoire, fondateur du Cadis (Centre d'analyse et d'intervention sociologique), où se sont formés ses disciples, François Dubet, Zsuzsa Hegedus ou Michel Wieviorka. Auteur d'une œuvre magistrale (une cinquantaine de livres) traduite dans plusieurs langues. La question de la démocratie occupe une place à part dans sa réflexion.Dans son dernier ouvrage : La fin des sociétés, il brosse un tableau sombre de la crise économique qui sévit dans le monde depuis cinq ans et affecte tous les secteurs de la société. « Ce que nous voulons c'est d'être libre de créer. Il faut qu'il y ait des acteurs, des projets, des conflits, des réformes et des débats. Mais aujourd'hui les acteurs ont disparu et la scène est vide. Il n'y a pas d'idée et nous sommes dans un vide politique. » Loin de céder au fatalisme, il voit dans la fin le début d'un commencement : celui d'un autre type de vie collective et individuelle fondé sur la défense des droits humains universels contre toutes les logiques d'intérêt et de pouvoir. Les nouveaux acteurs de la scène politique et sociale cherchent à peser sur l'avenir de leur société et sur le devenir-monde. Un peu partout, notamment dans les pays arabes, berceau d'un mouvement de changement, le processus de démocratisation constitue un véritable enjeu et un pari qui voit l'émergence d'un sujet en mouvement.
