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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:72856film2016Ils avaient migré de l'Afrique subsaharienne et étaient arrivés en Libye, d'autres comme des Bengalis y étaient venus chercher du travail. L'explosion du pays en 2011 les a rejetés hors des frontières. Beaucoup se sont retrouvés au camp de Choucha, créé par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, au sud de la Tunisie. Mais en 2013, l’UNHCR a fermé le camp, laissant des centaines de personnes livrées à elles-mêmes dans le désert. Plus de nourriture, plus d’eau, plus d’électricité. Les témoignages se succèdent au rythme des chants et des poèmes : "J’ai tout perdu. On attend et on espère" explique Ali, un Egyptien de 65 ans. "Arrivés au camp, nous étions heureux, nous pensions être sauvés" se rappelle Moussa Ibrahim Zakaria. Des familles décomposées, des proches disparus, tués ou torturés, telles sont les histoires tragiques de ces personnes (700, quand le film est tourné), à présent oubliées, qui n'ont pas pu prendre les derniers bus quand l'UNHCR a estimé sa mission terminée en juin 2013. Beaucoup d’entre eux avaient vu leurs demandes d’asile rejetées ; ils n'avaient alors d’autres choix que de retourner en Libye ou de tenter une traversée de la Méditerranée. "Si l’UNHCR vous donne le statut de réfugié, vous pouvez survivre, sinon vous ne serez qu’un animal" s’indigne Rafik Mohamed. Ali ne souhaite qu’une chose : "L’homme a besoin d’un lieu calme pour finir sa vie en paix, c’est notre unique demande." (source : Romain Hecquet)1 DVD (49 min) : ; coul. (PAL), sonore.Camps de réfugiésDVDTunisieÉmigration et immigrationDVDAfriqueNations UniesChouchaBachelier, SophieFrançaisABES
Ils avaient migré de l'Afrique subsaharienne et étaient arrivés en Libye, d'autres comme des Bengalis y étaient venus chercher du travail. L'explosion du pays en 2011 les a rejetés hors des frontières. Beaucoup se sont retrouvés au camp de Choucha, créé par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, au sud de la Tunisie. Mais en 2013, l’UNHCR a fermé le camp, laissant des centaines de personnes livrées à elles-mêmes dans le désert. Plus de nourriture, plus d’eau, plus d’électricité. Les témoignages se succèdent au rythme des chants et des poèmes : "J’ai tout perdu. On attend et on espère" explique Ali, un Egyptien de 65 ans. "Arrivés au camp, nous étions heureux, nous pensions être sauvés" se rappelle Moussa Ibrahim Zakaria. Des familles décomposées, des proches disparus, tués ou torturés, telles sont les histoires tragiques de ces personnes (700, quand le film est tourné), à présent oubliées, qui n'ont pas pu prendre les derniers bus quand l'UNHCR a estimé sa mission terminée en juin 2013. Beaucoup d’entre eux avaient vu leurs demandes d’asile rejetées ; ils n'avaient alors d’autres choix que de retourner en Libye ou de tenter une traversée de la Méditerranée. "Si l’UNHCR vous donne le statut de réfugié, vous pouvez survivre, sinon vous ne serez qu’un animal" s’indigne Rafik Mohamed. Ali ne souhaite qu’une chose : "L’homme a besoin d’un lieu calme pour finir sa vie en paix, c’est notre unique demande." (source : Romain Hecquet)