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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:121240book2018"Les destins de l'Empire ottoman finissant et de l'espace postottoman ont été déterminés non pas par des « majorités silencieuses », mais par des acteurs souvent jeunes et issus des régions périphériques de l'Empire. Intégrés dans les échelons inférieurs de l'establishment civil et militaire, adeptes d'un nationalisme revanchard ou du social-darwinisme, serviteurs d'État et rebelles, ces hommes d'épée et de plume venus des marges prirent leur place dans l'histoire comme destructeurs d'Empire et bâtisseurs d'États, et pour certains comme auteurs de crimes de masse, dont le génocide des Arméniens constitue le point paroxystique. Qu'il s'agisse de la jeunesse affiliée aux comités balkaniques, unioniste, ou de celle, baathiste, de l'Irak et de la Syrie, qui partagent tant de traits communs malgré le demi-siècle et les espaces géographiques qui les séparent, elles sont en réalité les « meilleurs produits » des systèmes qu'elles mettent à terre. C'est par cette dynamique que les « marges » semblent pouvoir s'ériger en acteurs quasi hégémoniques du changement et gagner dans un deuxième temps une indéniable centralité. Cette observation, khaldûnienne ou tocquevillienne, nous permet de saisir la nature extrêmement brutale de la rupture, mais aussi, dans certains cas, celle, tout aussi violente, des continuités qui s'établissent dans la durée entre l'« ancien régime » et le nouveau. Docteur en histoire et en sciences politiques, Hamit Bozarslan est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales. Il est l'auteur, notamment, de Une histoire de la violence au Moyen-Orient de la fin de l'Empire ottoman à al-Qaïda (Paris, La Découverte, 2008) et de Histoire de la Turquie de l'Empire ottoman à nos jours (Paris, Tallandier, 2016). Ont également contribué à cet ouvrage : Tanil Bora, Nathalie Clayer, Benjamin Gourisse, Hans-Lukas Kieser, Matthieu Rey, Bayram Sen, Nikos Sigalas, Peter Sluglett †, Alexandre Toumarkine." -- [4e de couv.]1 vol. (298 p.) : ; 24 cm. ; couv. ill. ;Dissidents1800-....Empire ottomanMinoritésActivité politique1800-....Empire ottomanPolitique et gouvernementEmpire ottomanBozarslan, HamitFrançaisAnglaisMeydanABES
2018
Titre parallèle :
Marges et pouvoir dans l'espace post-ottoman. Marges et pouvoir dans l'espace post-ottoman. dix-neuvième-vingtième siècles. Marges et pouvoir dans l'espace post-ottoman. XIXe-XXe siècles
Auteur/Artiste :
Bozarslan, Hamit 1958-.... (historien) (Directeur de la publication)
Langue(s) du document :
Français
Anglais
Année de publication :
2018
Description matérielle :
1 vol. (298 p.) : ; 24 cm. ; couv. ill.
Notes :
Textes en français et un en anglais.
Résumé éditeur :
"Les destins de l'Empire ottoman finissant et de l'espace postottoman ont été déterminés non pas par des « majorités silencieuses », mais par des acteurs souvent jeunes et issus des régions périphériques de l'Empire. Intégrés dans les échelons inférieurs de l'establishment civil et militaire, adeptes d'un nationalisme revanchard ou du social-darwinisme, serviteurs d'État et rebelles, ces hommes d'épée et de plume venus des marges prirent leur place dans l'histoire comme destructeurs d'Empire et bâtisseurs d'États, et pour certains comme auteurs de crimes de masse, dont le génocide des Arméniens constitue le point paroxystique. Qu'il s'agisse de la jeunesse affiliée aux comités balkaniques, unioniste, ou de celle, baathiste, de l'Irak et de la Syrie, qui partagent tant de traits communs malgré le demi-siècle et les espaces géographiques qui les séparent, elles sont en réalité les « meilleurs produits » des systèmes qu'elles mettent à terre. C'est par cette dynamique que les « marges » semblent pouvoir s'ériger en acteurs quasi hégémoniques du changement et gagner dans un deuxième temps une indéniable centralité. Cette observation, khaldûnienne ou tocquevillienne, nous permet de saisir la nature extrêmement brutale de la rupture, mais aussi, dans certains cas, celle, tout aussi violente, des continuités qui s'établissent dans la durée entre l'« ancien régime » et le nouveau. Docteur en histoire et en sciences politiques, Hamit Bozarslan est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales. Il est l'auteur, notamment, de Une histoire de la violence au Moyen-Orient de la fin de l'Empire ottoman à al-Qaïda (Paris, La Découverte, 2008) et de Histoire de la Turquie de l'Empire ottoman à nos jours (Paris, Tallandier, 2016). Ont également contribué à cet ouvrage : Tanil Bora, Nathalie Clayer, Benjamin Gourisse, Hans-Lukas Kieser, Matthieu Rey, Bayram Sen, Nikos Sigalas, Peter Sluglett †, Alexandre Toumarkine." -- [4e de couv.]