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Exercice de calligraphie

https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:125178 entry 19e siècle Cette page, encadrée d'un filet doré et d'un autre orné de petites croix noires, est divisée en trois bandeaux horizontaux. Il s'agit d'une page d'exercice d'écriture constituée d'une variation à partir de la lettre " ha' " en naskhî et thuluth. <br /> Copier le Coran dans une écriture harmonieuse confère à la calligraphie une prééminence sur toute autre pratique artistique. L'art du bel écrit, quels que soient le support et le format, concerne aussi le domaine du profane. <br /> L'exercice constant de l'élève comme du maître ambitionne la perfection du geste. Le calligraphe, "khattat", jouissait dans le monde islamique d'un statut social privilégié, bien plus important que celui du peintre ou du musicien. L'obtention du titre de "khattat" requérait de longues années de travail auprès d'un maître qualifié. Ce dernier, jugeant des capacités de l'élève, lui conférait une "ijaza", permission, lui permettant désormais d'apposer sa signature sur son propre travail. Arabe
19e siècle
Type de ressource :
Œuvres et objets
Dénomination :
Feuillet
Lieu d'exécution :
Turquie
Date d'exécution :
19e siècle
Marques et inscriptions :
inscription (Arabe) Translittération : "Tamattu al-hurûf wal- mufradât `ala qalami al-thuluth" "Tamattu al-hurûf `ala qalami al-naskhri" Traduction : "l'écriture des lettres et des noms simples en style thulûth est accomplie" (bandeau latéral inférieur) Variation sur la lettre "ha" ainsi qu'une inscription (registre central)
Langue de la ressource :
Arabe  
Matières et techniques :
encre, or ; papier (support)
Dimensions :
H. 13,8 cm, L. 22,6 cm
Numéro d'inventaire :
AI 84-18
Mode d'acquisition :
achat
Commentaire de l'oeuvre :
Cette page, encadrée d'un filet doré et d'un autre orné de petites croix noires, est divisée en trois bandeaux horizontaux. Il s'agit d'une page d'exercice d'écriture constituée d'une variation à partir de la lettre " ha' " en naskhî et thuluth. <br /> Copier le Coran dans une écriture harmonieuse confère à la calligraphie une prééminence sur toute autre pratique artistique. L'art du bel écrit, quels que soient le support et le format, concerne aussi le domaine du profane. <br /> L'exercice constant de l'élève comme du maître ambitionne la perfection du geste. Le calligraphe, "khattat", jouissait dans le monde islamique d'un statut social privilégié, bien plus important que celui du peintre ou du musicien. L'obtention du titre de "khattat" requérait de longues années de travail auprès d'un maître qualifié. Ce dernier, jugeant des capacités de l'élève, lui conférait une "ijaza", permission, lui permettant désormais d'apposer sa signature sur son propre travail.
Utilisations :
enseignement
Exposé :
Oui
Droits de diffusion (copyright) :
©Musée de l'Institut du monde arabe/Elisabeth SAVEL
Publications :
L'Encyclopédie de l'Islam, Pl. XXXIV et XXXV ; Calligraphy and Islamic Culture. Annemarie SCHIMMEL (New York University Press, New-York, 1984) ; Album du musée. Eric DELPONT (et al.) (Somogy éditions d'art, Paris, 2012), p. 260
Domaine :
Art islamique
Asie occidentale
calligraphie
enseignement