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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:120547entryentre 4e quart 14e siècle et 1er quart 15e sièclePoète mystique et fondateur de l’Ordre des "Derviches Tourneurs", Jalâl al-Dîn Rûmî est également connu sous le surnom de Mevlânâ. Il naît à Balkh, actuel Afghanistan, en 1207 et s’éteint en 1273 à Konya, en Turquie, où sa famille, chassée par les Moghols, s’était établie. On ignore à quelle date il a composé son Masnavi, long poème en persan de vingt-six mille vers répartis en six daftars, qu’il dictait à un disciple à tout moment de la journée ou de la nuit. Le Masnavi associe à une narration des commentaires, et mêle plusieurs styles juxtaposant au langage parlé des expressions raffinées, voire extatiques. <br />
L’inscription en persan placée en haut de la miniature indique que la scène figure la présentation du troisième volume d’une copie du Masnavi à un prince, demeuré anonyme. La scène prend place sur une estrade surmontée d’une arcade polylobée au centre de laquelle est suspendue une lampe. Le prince qui arbore une barbe blanche est assis, tenant un mouchoir dans la main gauche, tandis que l’auteur, ou le copiste, se tient agenouillé pour lui tendre le manuscrit ouvert. Les niches dessinées par les trois colonnes qui soutiennent l’estrade sont occupées, au centre, par deux aiguières posées dans des bassins et, aux extrémités, par deux animaux.<br />
La composition est rigoureusement symétrique et se distingue par sa vive polychromie, le dessin s’attachant à rendre les détails des costumes et des objets. Peu de témoignages ont subsisté de l’art du livre à la période des Sultanats (1192-1526) établie après l’invasion de l’Inde par des armées musulmanes à la fin du XIIe siècle. L’influence de la peinture persane, notamment de l’École de Chirâz, se combine toutefois à des éléments de l’art hindou et jaïn.<br />
Au verso de ce frontispice, le texte calligraphié en naskhî est disposé en quatre colonnes surmontées d’un double tapis rectangulaire à motif composite.Jalâl al-Dîn RûmîPersan
entre 4e quart 14e siècle et 1er quart 15e siècle
Type de ressource :
Œuvres et objets
Titre d'origine de l'oeuvre :
Frontispice historié d'un Masnavi : Un copiste remet un manuscrit à un prince
H. 54,1 cm, l. 39,8 cm (sous Marie-louise) ; H. 27,6 cm, l. 18,4 cm (feuillet)
Numéro d'inventaire :
AI 87-16
Mode d'acquisition :
achat
Commentaire de l'oeuvre :
Poète mystique et fondateur de l’Ordre des "Derviches Tourneurs", Jalâl al-Dîn Rûmî est également connu sous le surnom de Mevlânâ. Il naît à Balkh, actuel Afghanistan, en 1207 et s’éteint en 1273 à Konya, en Turquie, où sa famille, chassée par les Moghols, s’était établie. On ignore à quelle date il a composé son Masnavi, long poème en persan de vingt-six mille vers répartis en six daftars, qu’il dictait à un disciple à tout moment de la journée ou de la nuit. Le Masnavi associe à une narration des commentaires, et mêle plusieurs styles juxtaposant au langage parlé des expressions raffinées, voire extatiques. <br />
L’inscription en persan placée en haut de la miniature indique que la scène figure la présentation du troisième volume d’une copie du Masnavi à un prince, demeuré anonyme. La scène prend place sur une estrade surmontée d’une arcade polylobée au centre de laquelle est suspendue une lampe. Le prince qui arbore une barbe blanche est assis, tenant un mouchoir dans la main gauche, tandis que l’auteur, ou le copiste, se tient agenouillé pour lui tendre le manuscrit ouvert. Les niches dessinées par les trois colonnes qui soutiennent l’estrade sont occupées, au centre, par deux aiguières posées dans des bassins et, aux extrémités, par deux animaux.<br />
La composition est rigoureusement symétrique et se distingue par sa vive polychromie, le dessin s’attachant à rendre les détails des costumes et des objets. Peu de témoignages ont subsisté de l’art du livre à la période des Sultanats (1192-1526) établie après l’invasion de l’Inde par des armées musulmanes à la fin du XIIe siècle. L’influence de la peinture persane, notamment de l’École de Chirâz, se combine toutefois à des éléments de l’art hindou et jaïn.<br />
Au verso de ce frontispice, le texte calligraphié en naskhî est disposé en quatre colonnes surmontées d’un double tapis rectangulaire à motif composite.