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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:125207entry15e siècleL’astrolabe est un instrument d’astronomie qui matérialise en deux dimensions la sphère céleste. Il comprend une mère, un disque creusé surmonté d’un trône par lequel l’astrolabe est suspendu lors de son utilisation. Des tympans s’insèrent dans la mère, chacun correspondant à une latitude différente : ici ils sont au nombre de trois et faits pour les villes de Ta’izz et Zabid, Aden et Sanaa, La Mecque et Médine. L’araignée est le disque ajouré mobile qui recouvre le tympan et laisse apparaître le zodiaque. Elle indique la position des étoiles et leur nom, ainsi que l’écliptique, c’est-à-dire la course apparente annuelle du soleil par rapport aux étoiles fixes. Enfin, au dos, l’alidade, munie d’un dispositif de visée, est un pointeur pivotant autour du centre du cadran et qui sert à mesurer les hauteurs du soleil.<br />
L’astrolabe a été mis au point par les Grecs et développé par les astronomes musulmans. L’astronomie a été pour toutes les grandes civilisations une activité scientifique de premier plan : établissement des calendriers, détermination du temps, orientation, étude des mouvements des objets célestes pour la prédiction des événements (astrologie).<br />
De nouveaux besoins apparaissent à l’avènement de l’islam : définir les heures des cinq prières quotidiennes, déterminer la direction de La Mecque vers laquelle s’oriente le croyant lors de la prière, fixer le début et la fin du ramadan. Outre des instruments, les astrolabes sont aussi de beaux objets élaborés par des facteurs qui ont toujours porté le plus grand soin à leur exécution. On retrouve là un souci commun à l’ensemble du monde arabo-musulman : fonctionnalité et esthétique sont indissociables.Arabe
15e siècle
Type de ressource :
Œuvres et objets
Dénomination :
Astrolabe
Lieu d'exécution :
Yémen
Date d'exécution :
15e siècle
Marques et inscriptions :
inscription (Arabe)
Langue de la ressource :
Arabe
Matières et techniques :
laiton (coulé, gravé)
Dimensions :
D. 13,1 cm, E. 0,6 cm
Numéro d'inventaire :
AI 86-15
Mode d'acquisition :
legs : M. Marcel Destombes
Commentaire de l'oeuvre :
L’astrolabe est un instrument d’astronomie qui matérialise en deux dimensions la sphère céleste. Il comprend une mère, un disque creusé surmonté d’un trône par lequel l’astrolabe est suspendu lors de son utilisation. Des tympans s’insèrent dans la mère, chacun correspondant à une latitude différente : ici ils sont au nombre de trois et faits pour les villes de Ta’izz et Zabid, Aden et Sanaa, La Mecque et Médine. L’araignée est le disque ajouré mobile qui recouvre le tympan et laisse apparaître le zodiaque. Elle indique la position des étoiles et leur nom, ainsi que l’écliptique, c’est-à-dire la course apparente annuelle du soleil par rapport aux étoiles fixes. Enfin, au dos, l’alidade, munie d’un dispositif de visée, est un pointeur pivotant autour du centre du cadran et qui sert à mesurer les hauteurs du soleil.<br />
L’astrolabe a été mis au point par les Grecs et développé par les astronomes musulmans. L’astronomie a été pour toutes les grandes civilisations une activité scientifique de premier plan : établissement des calendriers, détermination du temps, orientation, étude des mouvements des objets célestes pour la prédiction des événements (astrologie).<br />
De nouveaux besoins apparaissent à l’avènement de l’islam : définir les heures des cinq prières quotidiennes, déterminer la direction de La Mecque vers laquelle s’oriente le croyant lors de la prière, fixer le début et la fin du ramadan. Outre des instruments, les astrolabes sont aussi de beaux objets élaborés par des facteurs qui ont toujours porté le plus grand soin à leur exécution. On retrouve là un souci commun à l’ensemble du monde arabo-musulman : fonctionnalité et esthétique sont indissociables.
The Arts of Islam Masterpieces from the Metropolitan Museum of Art New York. Museum für Islamische Kunst (Staatliche Museen Preussischer Kulturbesitz, Berlin, 1981), Fig. 56, p. 146-147 ; Á la rencontre de Sindbad: la route maritime de la soie. Ouvrage collectif (Réunion des Musées nationaux, Paris, 1994), Fig. 72, p. 116 ; Le chant rythmique de l 'esprit. Arts de l'Islam et abstraction géométrique. Eric DELPONT (et al.) (Mouans-Sartoux, Paris, 2005), p. 76 ; Album du musée. Eric DELPONT (et al.) (Somogy éditions d'art, Paris, 2012), p. 266-267 ; Aventuriers des mers, VIIe-XVIIe siècle : de Sindbad à Marco Polo. Vincent GIOVANNONI (commissaire) (Institut du monde arabe, Paris, 2016), Fig. 74, p. 145 ; La fabuleuse odyssée des épices. Eric BIRLOUEZ (et al.) ; Annick LE GUERER (Ouest-France éditions, Rennes, 2018), p. 29