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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:191entry2015L'idée que le palais, centre du pouvoir, est au centre de la ville, qu'il organise la géographie de la ville, a guidé les démarches de tous les archéologues des civilisations anciennes, Et pourtant, l'histoire des palais islamiques est souvent plus complexe. Il arrive en effet que la ville se déploie autour du palais, ou plutôt que la ville ne soit qu'une extension du Palais, une sorte de Cité Interdite, comme Bagdad ou Le Caire à leurs origines. Mais il arrive non moins souvent que le palais se détache de la ville frondeuse, comme ce fut le cas à l'origine de Samarrâ ou de Madinat al-Zahrâ, ou encore de la colline de l'Alhambra qui domine Grenade.<br />
L'itinérance des capitales, si marquée dans les premiers siècles de l'Islam, manifeste la même relation difficile entre le pouvoir et l'héritage urbain de son territoire, et pose la question fondamentale : la ville s'identifie-t-elle au pouvoir ? Ou subsiste-t-il entre le pouvoir et la ville ce fossé qu'Ibn Khaldûn institue entre une population par définition urbanisée et ?sédentaire' d'une part et d'autre part un pouvoir de souche violente et ?bédouine' ?<br />
Un débat modéré par Gabriel Martinez-Gros, professeur d'histoire médiévale du monde musulman à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense, avec Sylvie Denoix, directrice de recherche au CNRS, Orient et Méditerranée / Islam médiéval et José Antonio Gonzalez Alcantud, professeur à l'Université de Grenade.<br />
Rendez-vous de l'Histoire du monde arabe<br />
5 - 7 juin 2015<br />
Institut du monde arabe - ParisRDV de l'Histoire du monde arabecitadellepalaispouvoirvilleMonde arabeSylvie DENOIX, José ANTONIO GONZALZ ALCANTUD, Gabriel MARTINEZ-GROS.FrançaisRAZUNA
L'idée que le palais, centre du pouvoir, est au centre de la ville, qu'il organise la géographie de la ville, a guidé les démarches de tous les archéologues des civilisations anciennes, Et pourtant, l'histoire des palais islamiques est souvent plus complexe. Il arrive en effet que la ville se déploie autour du palais, ou plutôt que la ville ne soit qu'une extension du Palais, une sorte de Cité Interdite, comme Bagdad ou Le Caire à leurs origines. Mais il arrive non moins souvent que le palais se détache de la ville frondeuse, comme ce fut le cas à l'origine de Samarrâ ou de Madinat al-Zahrâ, ou encore de la colline de l'Alhambra qui domine Grenade.<br />
L'itinérance des capitales, si marquée dans les premiers siècles de l'Islam, manifeste la même relation difficile entre le pouvoir et l'héritage urbain de son territoire, et pose la question fondamentale : la ville s'identifie-t-elle au pouvoir ? Ou subsiste-t-il entre le pouvoir et la ville ce fossé qu'Ibn Khaldûn institue entre une population par définition urbanisée et ?sédentaire' d'une part et d'autre part un pouvoir de souche violente et ?bédouine' ?<br />
Un débat modéré par Gabriel Martinez-Gros, professeur d'histoire médiévale du monde musulman à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense, avec Sylvie Denoix, directrice de recherche au CNRS, Orient et Méditerranée / Islam médiéval et José Antonio Gonzalez Alcantud, professeur à l'Université de Grenade.<br />
Rendez-vous de l'Histoire du monde arabe<br />
5 - 7 juin 2015<br />
Institut du monde arabe - Paris
Intervenants :
Sylvie DENOIX, José ANTONIO GONZALZ ALCANTUD, Gabriel MARTINEZ-GROS.