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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:69864film2012Indiqué sur la jaquette : Clarisse Hahn visite sa belle-famille, caméra au poing. Famille kurde, toutefois : l’occasion donc d’explorer un territoire d’autant moins connu qu’il reste proprement sans lieu. De là peut-être l’âpreté de son film : non pas le dépeçage quotidien des animaux, mais cette violence sourde (loin d’être muette) qui à elle seule semble faire tenir ces vieilles femmes qui sont le cœur véritable de "Kurdish Lover". "C’est un pays en guerre. Un pays perdu entre l’Iran, l’Irak, la Turquie, la Syrie. Un pays où les montagnes sont magiques. C’est le Kurdistan. J’ai choisi de vivre avec l’un d’entre eux." Si les cartons de l’incipit désignent à Clarisse Hahn un programme clair, leur marge d’application reste large. Sans doute la force de "Kurdish Lover" est-elle en effet de se donner a priori comme ce qu’il n’est pas : le portrait d’un homme à l’identité culturelle d’autant plus affirmée qu’elle est discriminée, une histoire d’amour ou la découverte du Kurdistan. Car ce qu’en soi Oktay Sengul, "amant kurde", fournit à Clarisse Hahn, est moins le matériau brut d’un film - son individu, sa personnalité, dont Hahn livrerait le portrait énamouré – qu’un regard adjuvant, et le sésame d’un territoire culturel et familial : clé des champs grâce à laquelle Hahn exorcise sa curiosité contre tout fantôme orientaliste, grâce à laquelle encore elle a sans doute pu trouver la force et l’audace de filmer.1 DVD zone 2 (1 h 38 min) : ; coul. (PAL), sonore. + ; livret (8 p.)Films documentairesDVDKurdistanKurdesDVDKurdistanHahn, ClarisseKurdeImages de la culture. sciences humaines & faits de socie?te?ABES
1 DVD zone 2 (1 h 38 min) : ; coul. (PAL), sonore. + ; livret (8 p.)
Notes :
Cop. : les Films du Présent ; Avanton productions ; 24 images ; YLE, 2010.. Durée du film : 1 h 35 min.. Version originale en kurde turque, sous-titres en français.
Prix décerné :
EntreVues - Festival du film de Belfort, Belfort : Prix du Film Français, 2010. EntreVues - Festival du film de Belfort, Belfort : Prix du Public Documentaire, 2010. Forumdoc, Belo Horizonte : Meilleur film, 2010. Rio de Janeiro International Women's Film Festival, Rio de Janeiro : Mention spéciale du jury, 2011. Traces de Vies, Clermont-Ferrand : Grand Prix, 2010
Résumé éditeur :
Indiqué sur la jaquette : Clarisse Hahn visite sa belle-famille, caméra au poing. Famille kurde, toutefois : l’occasion donc d’explorer un territoire d’autant moins connu qu’il reste proprement sans lieu. De là peut-être l’âpreté de son film : non pas le dépeçage quotidien des animaux, mais cette violence sourde (loin d’être muette) qui à elle seule semble faire tenir ces vieilles femmes qui sont le cœur véritable de "Kurdish Lover". "C’est un pays en guerre. Un pays perdu entre l’Iran, l’Irak, la Turquie, la Syrie. Un pays où les montagnes sont magiques. C’est le Kurdistan. J’ai choisi de vivre avec l’un d’entre eux." Si les cartons de l’incipit désignent à Clarisse Hahn un programme clair, leur marge d’application reste large. Sans doute la force de "Kurdish Lover" est-elle en effet de se donner a priori comme ce qu’il n’est pas : le portrait d’un homme à l’identité culturelle d’autant plus affirmée qu’elle est discriminée, une histoire d’amour ou la découverte du Kurdistan. Car ce qu’en soi Oktay Sengul, "amant kurde", fournit à Clarisse Hahn, est moins le matériau brut d’un film - son individu, sa personnalité, dont Hahn livrerait le portrait énamouré – qu’un regard adjuvant, et le sésame d’un territoire culturel et familial : clé des champs grâce à laquelle Hahn exorcise sa curiosité contre tout fantôme orientaliste, grâce à laquelle encore elle a sans doute pu trouver la force et l’audace de filmer.