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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:69917film2011Indiqué sur la jaquette : Un écran blanc, sur lequel une pointe noire, par transparence, trace un dessin, ou plutôt un plan. Nul visage, pas plus de main. Seule une voix transforme ces lignes et formes géométriques en maisons, routes et barbelés. En six chapitres, Till Roeskens sollicite plusieurs habitants du camp de réfugiés de Aïda, en Territoires palestiniens, pour dessiner leur environnement quotidien, au gré d'anecdotes édifiantes et tragiques. Déplier dans l'espace l'histoire d'une communauté, obliger la mémoire, par le dessin, à une forme d'exhaustivité : ce simple dispositif, répété tout au long du film, renouvelle en soi l'exercice de l'entretien, et peut être une gageure formelle motivante. Mais aurait-il néanmoins tant d'impact s'il n'y était pas question de la colonisation des Territoires palestiniens par Israël ? La modélisation clandestine d'une parole, bridée, imagine-t-on sans mal, par les cartes officielles – dispositifs avérés de contrôle, de domination conceptuelle, – s'élabore sous la caméra de Till Roeskens, à une échelle non reconnue par les nomenclatures géographiques. Assombries par les drames personnels, le commerce quotidien avec l'armée ou tel mur apparu subitement en pleine rue, ces "cartes" témoignent, par leur fragilité, d'une inquiétante absence d'images. Mais leur simplicité parfois brouillonne se révèle aussi très efficace pour révéler la mécanique élémentaire de l'oppression et de la spoliation.1 DVD zone 2 (47 min) : ; coul. (PAL), sonore.Camps de réfugiésDVDCisjordanieFilms documentairesDVDCisjordanieRéfugiés palestiniensDVDCisjordanieVillesDVDPlansRoeskens, TillArabeImages de la culture. sciences humaines & faits de socie?te?ABES
Cop. : Till Roeskens, 2009.. Date d'édition d'après la date de réception du document.. La jaquette porte la mention "sciences humaines & faits de société". Titre propre d'après la jaquette.. Version originale en arabe sous-titrée en français.
Résumé éditeur :
Indiqué sur la jaquette : Un écran blanc, sur lequel une pointe noire, par transparence, trace un dessin, ou plutôt un plan. Nul visage, pas plus de main. Seule une voix transforme ces lignes et formes géométriques en maisons, routes et barbelés. En six chapitres, Till Roeskens sollicite plusieurs habitants du camp de réfugiés de Aïda, en Territoires palestiniens, pour dessiner leur environnement quotidien, au gré d'anecdotes édifiantes et tragiques. Déplier dans l'espace l'histoire d'une communauté, obliger la mémoire, par le dessin, à une forme d'exhaustivité : ce simple dispositif, répété tout au long du film, renouvelle en soi l'exercice de l'entretien, et peut être une gageure formelle motivante. Mais aurait-il néanmoins tant d'impact s'il n'y était pas question de la colonisation des Territoires palestiniens par Israël ? La modélisation clandestine d'une parole, bridée, imagine-t-on sans mal, par les cartes officielles – dispositifs avérés de contrôle, de domination conceptuelle, – s'élabore sous la caméra de Till Roeskens, à une échelle non reconnue par les nomenclatures géographiques. Assombries par les drames personnels, le commerce quotidien avec l'armée ou tel mur apparu subitement en pleine rue, ces "cartes" témoignent, par leur fragilité, d'une inquiétante absence d'images. Mais leur simplicité parfois brouillonne se révèle aussi très efficace pour révéler la mécanique élémentaire de l'oppression et de la spoliation.