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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:269entry2016La contestation du pouvoir politique en Islam a souvent emprunté le langage de la critique religieuse ou de la dissidence confessionnelle. Dans le premier cas, les hommes de religion dénoncent volontiers l'illégitimité du souverain, l'illégalité de son exercice du pouvoir au regard de la chariah ou la vanité de sa puissance mondaine face à la toute-puissance de Dieu et de ses agents. Dans le second cas, c'est une communauté ou un peuple tout entier qui fait sécession au nom de croyances ou de l'observance de pratiques en dissidence de l'orthodoxie défendue par le souverain. <br />
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Dans l'un et l'autre cas, ce rapport contrarié du religieux et du politique ne s'enracine pas, comme le voudrait un postulat communément admis, dans la confusion de la religion et du pouvoir en Islam, mais bien au contraire dans le rejet du politique hors de la sphère, légale ou spirituelle, que les hommes de religion entendent définir et défendre.Les participants exploreront ces thématiques dans la longue durée de l'histoire del'Islam, des premiers siècles à nos jours, en accordant une large place à la question du chiisme et à celle du soufisme.<br />
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Une table ronde avec Sobhi Bouderbala, Université de Tunis ; Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'EHESS ; Giuseppe Cecere, professeur associé à l'Universitéde Bologne ; Laurence Louër, chargée de recherche à Sciences Po et Julien Loiseau, directeur du Centre de recherche français à Jérusalem.<br />
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Rendez-vous de l'Histoire du monde arabe<br />
20 - 22 mai 2016 <br />
Institut du monde arabe - ParisRDV de l'Histoire du monde arabeislam politiquepouvoirreligionIslamJulien LOISEAU, Sobhi BOUDERBALA, Hamit BOZARSLAN, Giuseppe CECERE, Laurence LOUËRFrançaisRAZUNA
La contestation du pouvoir politique en Islam a souvent emprunté le langage de la critique religieuse ou de la dissidence confessionnelle. Dans le premier cas, les hommes de religion dénoncent volontiers l'illégitimité du souverain, l'illégalité de son exercice du pouvoir au regard de la chariah ou la vanité de sa puissance mondaine face à la toute-puissance de Dieu et de ses agents. Dans le second cas, c'est une communauté ou un peuple tout entier qui fait sécession au nom de croyances ou de l'observance de pratiques en dissidence de l'orthodoxie défendue par le souverain. <br />
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Dans l'un et l'autre cas, ce rapport contrarié du religieux et du politique ne s'enracine pas, comme le voudrait un postulat communément admis, dans la confusion de la religion et du pouvoir en Islam, mais bien au contraire dans le rejet du politique hors de la sphère, légale ou spirituelle, que les hommes de religion entendent définir et défendre.Les participants exploreront ces thématiques dans la longue durée de l'histoire del'Islam, des premiers siècles à nos jours, en accordant une large place à la question du chiisme et à celle du soufisme.<br />
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Une table ronde avec Sobhi Bouderbala, Université de Tunis ; Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'EHESS ; Giuseppe Cecere, professeur associé à l'Universitéde Bologne ; Laurence Louër, chargée de recherche à Sciences Po et Julien Loiseau, directeur du Centre de recherche français à Jérusalem.<br />
<br />
Rendez-vous de l'Histoire du monde arabe<br />
20 - 22 mai 2016 <br />
Institut du monde arabe - Paris
Intervenants :
Julien LOISEAU, Sobhi BOUDERBALA, Hamit BOZARSLAN, Giuseppe CECERE, Laurence LOUËR