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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:67001book2015Plusieurs dizaines d'années après sa création, l'Etat d'Israël s'est doté d'une loi punissant la commémoration de la Nakba, nom que les Palestiniens donnent à l'expulsion des trois quarts d'entre eux entre 1947 et 1949. C'est dire combien cet événement pèse dans la mémoire des deux peuples et dans le conflit qui les oppose. Pour les Israéliens, 1948 est l'aboutissement du rêve sioniste, celui de fonder un Etat à majorité juive.<br />
Pour les Palestiniens, c'est l'avènement du processus colonial qui les a dépossédés de leur droit et de leur terre. Ce n'est pas le point de départ du conflit, mais le coeur, la première cicatrice. Si chaque année, comme toutes les nations dans le monde, les Israéliens célèbrent leur fête nationale, quel est leur regard sur cette partie sombre de leur histoire ? Ont-ils conscience que le 14 mai 1948, alors que David Ben Gourion déclarait l'indépendance d'Israël, dans le même temps ses milices s'attelaient à chasser de leurs villages des centaines de milliers de Palestiniens ? En analysant les mécanismes du refoulement de cette mémoire, et les acteurs qui s'opposent dans cette lutte mémorielle, l'étude nous plonge au coeur de la mentalité juive israélienne, et nous montre que la paix au Proche-Orient est impossible sans un accord sur l'histoire. (Source : quatrième de couverture)1 vol. (223 p.) : ; 22 cm. ; couv. ill. en coul. ;Mémoire collective1990-2020IsraëlNakbaDans les représentations sociales1990-2020IsraëlNationalisme juifVescovi, ThomasComprendre le Moyen-OrientABES
Plusieurs dizaines d'années après sa création, l'Etat d'Israël s'est doté d'une loi punissant la commémoration de la Nakba, nom que les Palestiniens donnent à l'expulsion des trois quarts d'entre eux entre 1947 et 1949. C'est dire combien cet événement pèse dans la mémoire des deux peuples et dans le conflit qui les oppose. Pour les Israéliens, 1948 est l'aboutissement du rêve sioniste, celui de fonder un Etat à majorité juive.<br />
Pour les Palestiniens, c'est l'avènement du processus colonial qui les a dépossédés de leur droit et de leur terre. Ce n'est pas le point de départ du conflit, mais le coeur, la première cicatrice. Si chaque année, comme toutes les nations dans le monde, les Israéliens célèbrent leur fête nationale, quel est leur regard sur cette partie sombre de leur histoire ? Ont-ils conscience que le 14 mai 1948, alors que David Ben Gourion déclarait l'indépendance d'Israël, dans le même temps ses milices s'attelaient à chasser de leurs villages des centaines de milliers de Palestiniens ? En analysant les mécanismes du refoulement de cette mémoire, et les acteurs qui s'opposent dans cette lutte mémorielle, l'étude nous plonge au coeur de la mentalité juive israélienne, et nous montre que la paix au Proche-Orient est impossible sans un accord sur l'histoire. (Source : quatrième de couverture)