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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:128318film2018Entre 1810 et 1940, aux quatre coins de l’Occident, des "sauvages" ont été exhibés et mis en scène pour divertir l'homme blanc et asseoir sa domination. Enlevés à leur terre natale, Petite Capeline, Tambo, Moliko, Ota Benga et Marius Kaloïe - dont le film retrace le parcours par la voix de Abd al Malik - font partie des 35 000 personnes réduites à l’état de bétail dans les zoos humains des puissances coloniales. Plus d’un milliard d’Européens et d’Américains s’y sont rués pour découvrir la vie fantasmée de ces êtres venus d’ailleurs. "Les zoos humains, c’est le passage d’un racisme scientifique à un racisme populaire. Ce n’est pas passé par les livres, ni par les films. C’est passé par une culture où on allait voir le sauvage en se divertissant le week-end au jardin d’acclimatation de Paris" affirme l’historien Pascal Blanchard. D'autres historiens, scientifiques et spécialistes reviennent sur le contexte historique de cette période un peu trop vite oubliée. Les stupéfiants films d'archive et photographies qui composent le documentaire abondent pourtant sur le sujet. "La soi-disant supériorité de notre civilisation était mise en lumière par l’exhibition de ces peuples primitifs qui démontraient à quel point nous étions avancés" poursuit John M. Mackenzie. Arrachés de Patagonie, d’Australie, de Guyane, du Congo, de Nouvelle-Calédonie, trompés sur leur devenir, la plupart sont morts de maladie dans les enclos des expositions universelles ou autres parcs d'attractions. Chez certains de leurs descendants que le film retrouve, l’humiliation est toujours présente : "Le peuple Kali’na n’a jamais fait le deuil de ce qu’il s’est passé, même un siècle après." Romain Hecquet1 DVD vidéo monoface double couche (1 h 31 min) : ; coul. 5PAL), sonore.AnthropologieDVDColoniesDVDColonisationDVDEthnologieDVDExhibitions ethnographiquesDVDJardin zoologique d'acclimatationDVDSauvagesDVDFilms documentairesBlanchard, PascalAbd al MalikBlanchard, PascalMacKenzie, John MacDonaldMiller, CoralieThuram, LilianVictor-Pujebet, BrunoFrançaisABES
1 DVD vidéo monoface double couche (1 h 31 min) : ; coul. 5PAL), sonore.
Notes :
Format de l'image : 16/9.. Version originale française. Sous-titrage optionnel en anglais.
Prix décerné :
Panorama du documentaire, Festival international du film d'Histoire, Pessac, 2018
Résumé éditeur :
Entre 1810 et 1940, aux quatre coins de l’Occident, des "sauvages" ont été exhibés et mis en scène pour divertir l'homme blanc et asseoir sa domination. Enlevés à leur terre natale, Petite Capeline, Tambo, Moliko, Ota Benga et Marius Kaloïe - dont le film retrace le parcours par la voix de Abd al Malik - font partie des 35 000 personnes réduites à l’état de bétail dans les zoos humains des puissances coloniales. Plus d’un milliard d’Européens et d’Américains s’y sont rués pour découvrir la vie fantasmée de ces êtres venus d’ailleurs. "Les zoos humains, c’est le passage d’un racisme scientifique à un racisme populaire. Ce n’est pas passé par les livres, ni par les films. C’est passé par une culture où on allait voir le sauvage en se divertissant le week-end au jardin d’acclimatation de Paris" affirme l’historien Pascal Blanchard. D'autres historiens, scientifiques et spécialistes reviennent sur le contexte historique de cette période un peu trop vite oubliée. Les stupéfiants films d'archive et photographies qui composent le documentaire abondent pourtant sur le sujet. "La soi-disant supériorité de notre civilisation était mise en lumière par l’exhibition de ces peuples primitifs qui démontraient à quel point nous étions avancés" poursuit John M. Mackenzie. Arrachés de Patagonie, d’Australie, de Guyane, du Congo, de Nouvelle-Calédonie, trompés sur leur devenir, la plupart sont morts de maladie dans les enclos des expositions universelles ou autres parcs d'attractions. Chez certains de leurs descendants que le film retrouve, l’humiliation est toujours présente : "Le peuple Kali’na n’a jamais fait le deuil de ce qu’il s’est passé, même un siècle après." Romain Hecquet