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Paris la blanche / ; Lidia Leber Terki, réal., scénario ; Colo Tavernier O'Hagan, idée orig., scénario ; Chloe Thevenin, mus. ; Tassadit Mandi, Zahir Bouzerar, Karole Rocher,... [et al.], act.

https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:122490 film 2017 aRekia n’a plus de nouvelles de son mari, Nour, depuis plusieurs mois. Il s’est exilé en France pour y travailler dans les années 1970, alors qu’elle est restée en Kabylie et a élevé seule leurs enfants. Contre l’avis de tous les proches, Rekia se rend à Alger, prend le bateau pour Marseille, puis le cherche à Paris avant de retrouver sa trace en banlieue. Pour son premier film de fiction, Lidia Leber Terki aborde les conséquences intimes de l’immigration avec douceur et subtilité. Tout au long de ce périple, le film tend à Rekia (Tassadit Mandi, de tous les plans) des miroirs comme autant de vies possibles, à travers plusieurs formes d'émigration. Il y a cette femme pied-noir qu’elle croise sur le bateau et qui lui dit que, chaque année, elle fait la traversée mais n’ose descendre à Alger. Il y a Tara, barmaid dont le père est algérien, qui prend Rekia sous son aile avec l'aide de Steve, l'ami réfugié syrien. Il y a les clandestins, syriens et soudanais, cachés dans une cave qui soutiennent la vieille dame le temps d'une nuit… Les frontières peu à peu se brouillent et s’estompent, jusqu’aux retrouvailles avec Nour, plus tout à fait Kabyle et pas vraiment Français. Écharpe bleu ciel et petite valise à roulettes, Rekia avance contre vents et marées dans des paysages en chantiers : dans sa quête, elle traverse un moment d’Histoire. Car comme son titre l’indique, Paris la blanche est une histoire de déracinement : alors que les immeubles construits par les immigrés dans les années 1970 s’effondrent sous les pelleteuses, les exilés d’antan ne sont plus aujourd’hui que les fantômes d’eux-mêmes. 1 DVD zone 2 (2 h 54 min) : ; oul. (PAL), sonore (Dolby Digital 5.1) Cinéma 1990-2020 Algérie Films dramatiques Terki, Lidia Denarnaud, Marie Herzberg, Dan Houbani, Sebastien Safi, Fayçal Tavernier O'Hagan, Colo Français Langues berbères ABES
2017
Auteur/Artiste :
Terki, Lidia 19..-.... (Scénario), Denarnaud, Marie 1978-.... (Acteur), Herzberg, Dan 19..-.... (comédien) (Acteur), Houbani, Sebastien 1982-.... (Acteur), Safi, Fayçal 1983-.... (Acteur), Tavernier O'Hagan, Colo 1945-2020 (Scénario)  
Langue(s) du document :
Français  
Langues berbères  
Année de publication :
2017  
Description matérielle :
1 DVD zone 2 (2 h 54 min) : ; oul. (PAL), sonore (Dolby Digital 5.1)  
Notes :
Copyright : Day for night productions, cop. 2016.. Durée du film seul : 1 h 20 min.. Film en version originale en français avec des passages en kabyle sous-titrés en français.. Format image : scope - 16/9.  
Résumé éditeur :
aRekia n’a plus de nouvelles de son mari, Nour, depuis plusieurs mois. Il s’est exilé en France pour y travailler dans les années 1970, alors qu’elle est restée en Kabylie et a élevé seule leurs enfants. Contre l’avis de tous les proches, Rekia se rend à Alger, prend le bateau pour Marseille, puis le cherche à Paris avant de retrouver sa trace en banlieue. Pour son premier film de fiction, Lidia Leber Terki aborde les conséquences intimes de l’immigration avec douceur et subtilité. Tout au long de ce périple, le film tend à Rekia (Tassadit Mandi, de tous les plans) des miroirs comme autant de vies possibles, à travers plusieurs formes d'émigration. Il y a cette femme pied-noir qu’elle croise sur le bateau et qui lui dit que, chaque année, elle fait la traversée mais n’ose descendre à Alger. Il y a Tara, barmaid dont le père est algérien, qui prend Rekia sous son aile avec l'aide de Steve, l'ami réfugié syrien. Il y a les clandestins, syriens et soudanais, cachés dans une cave qui soutiennent la vieille dame le temps d'une nuit… Les frontières peu à peu se brouillent et s’estompent, jusqu’aux retrouvailles avec Nour, plus tout à fait Kabyle et pas vraiment Français. Écharpe bleu ciel et petite valise à roulettes, Rekia avance contre vents et marées dans des paysages en chantiers : dans sa quête, elle traverse un moment d’Histoire. Car comme son titre l’indique, Paris la blanche est une histoire de déracinement : alors que les immeubles construits par les immigrés dans les années 1970 s’effondrent sous les pelleteuses, les exilés d’antan ne sont plus aujourd’hui que les fantômes d’eux-mêmes.  
Mots-clés :
Cinéma  
1990-2020  
Algérie  
Films dramatiques