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https://altair.imarabe.org//notice.php?q=id:399entry2016Issue d'une famille mélomane, fraîche quadragénaire, Meriem Beldi voue sa vie à la musique emblématique de sa ville natale,<br />
Alger. Dès ses six ans, elle est élève au sein de la prestigieuse école algéroise de musique arabo-andalouse El Mawsilia, du nom d'une lignée de musiciens kurdes à la cour abbasside. Chanteuse inspirée et joueuse de oud émérite, magistralement formée par des maîtres algérois renommés, Meriem Beldi se distingue par la beauté de sa voix veloutée, consacrée aujourd'hui par trois albums, et chaleureusement accueillie sur plusieurs scènes internationales. Elle interprète non seulement la variante algéroise du raffinement classique des noubas arabo-andalouses, mais aussi ses tempéraments constantinois, tunisien et libyen. L'autre passion de Meriem Beldi est le chaâbi, cette musique populaire d'Alger inspirée de la composition arabo-andalouse. Elle est l'une des rares artistes féminines à oser chanter ce répertoire, interprété exclusivement par des hommes depuis son avènement dans les années 1930-40. Initialement musique du petit peuple de la casbah, le chaâbi s'est largement nourri de la poésie marocaine melhoun et du lyrisme des artisans arabo-berbères de la médina, et a prospéré avec les maîtres du genre Mohamed El Anka, Hachemi Guerouabi, ou encore Boudjemaâ el Ankis.<br />
Meriem Beldi est accompagnée par un orchestre virtuose de musique arabo-andalouse et de chaâbi, où brillent Nasreddine Benmerabet, son ancien maître, Noureddine Alane au oud et au mandole, Amine Khettat au violon, remarqué en Europe<br />
avec l'orchestre El Gusto, Khaled Bensaïd à la mandoline, Youcef Allali et Rafik Mechri aux classique occidentale qu'elle enrichit par des incarnée par le oud et le piano, accompagnés par percussions, et Younes Atbi au piano.<br />
9 avril 2016<br />
Institut du monde arabe - Parischaâbimusiqueandaloumusique arabo-andalouseAlgérieMeriem BELDIFrançaisRAZUNA
Issue d'une famille mélomane, fraîche quadragénaire, Meriem Beldi voue sa vie à la musique emblématique de sa ville natale,<br />
Alger. Dès ses six ans, elle est élève au sein de la prestigieuse école algéroise de musique arabo-andalouse El Mawsilia, du nom d'une lignée de musiciens kurdes à la cour abbasside. Chanteuse inspirée et joueuse de oud émérite, magistralement formée par des maîtres algérois renommés, Meriem Beldi se distingue par la beauté de sa voix veloutée, consacrée aujourd'hui par trois albums, et chaleureusement accueillie sur plusieurs scènes internationales. Elle interprète non seulement la variante algéroise du raffinement classique des noubas arabo-andalouses, mais aussi ses tempéraments constantinois, tunisien et libyen. L'autre passion de Meriem Beldi est le chaâbi, cette musique populaire d'Alger inspirée de la composition arabo-andalouse. Elle est l'une des rares artistes féminines à oser chanter ce répertoire, interprété exclusivement par des hommes depuis son avènement dans les années 1930-40. Initialement musique du petit peuple de la casbah, le chaâbi s'est largement nourri de la poésie marocaine melhoun et du lyrisme des artisans arabo-berbères de la médina, et a prospéré avec les maîtres du genre Mohamed El Anka, Hachemi Guerouabi, ou encore Boudjemaâ el Ankis.<br />
Meriem Beldi est accompagnée par un orchestre virtuose de musique arabo-andalouse et de chaâbi, où brillent Nasreddine Benmerabet, son ancien maître, Noureddine Alane au oud et au mandole, Amine Khettat au violon, remarqué en Europe<br />
avec l'orchestre El Gusto, Khaled Bensaïd à la mandoline, Youcef Allali et Rafik Mechri aux classique occidentale qu'elle enrichit par des incarnée par le oud et le piano, accompagnés par percussions, et Younes Atbi au piano.<br />
9 avril 2016<br />
Institut du monde arabe - Paris